Édition du lundi 10 février 2014
Conseil stratégique de la dépense publique : des arbitrages « dans les deux mois », selon Pierre Moscovici
Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a assuré hier que des arbitrages seraient rendus « dans les deux mois », au lendemain du deuxième conseil stratégique de la dépense publique réuni samedi matin à l’Elysée par François Hollande. Ce conseil stratégique, dont la création avait été annoncée par le président de la République lors de sa conférence de presse du 14 janvier dernier, s’était déjà réuni une première fois le 23 janvier. Son objectif est de réaliser « au minimum » 50 milliards d'économies d'ici la fin du quinquennat, en 2017.
« Nous allons pendant deux mois autour du président de la République, - à un rythme très élevé, il y aura des réunions à peu près chaque semaine-, examiner l'ensemble des missions de l'Etat et à la fin, dans les deux mois, vous aurez des arbitrages rendus », a affirmé hier le ministre de l'Economie, invité de l'émission Tous politiques de France Inter, Le Parisien, France 24.
« La France est engagée à l'égard de l'Union européenne dans un programme de stabilité, un programme national de réformes, qui doit être transmis vers la mi-avril. Dans ce contexte, nous devons rendre crédibles ces 50 milliards d'euros d'économies, sur ce qu'on appelle le triennal 2015-2016-2017 », a ajouté Pierre Moscovici.
Samedi matin, plusieurs ministres étaient présents autour du président de la République et du Premier ministre : outre le ministre de l’Economie, assistaient également à ce conseil les ministres du Budget, du Travail, de la Santé, de la Fonction publique, de l’Intérieur, de la Défense et de l’Education. Sont-ce d’ailleurs les propos prêtés à ce dernier, et relayés dans la presse, de geler l’avancement et les promotions des fonctionnaires pour contribuer à la réduction de la dépense publique, toujours est-il que le gouvernement a préféré cette fois-ci restreindre sa communication à la suite de ce conseil. Jeudi matin, le Premier ministre avait clairement démenti les propos prêtés à Vincent Peillon.
A l’issue du premier conseil, le 23 janvier dernier, Jean-Marc Ayrault avait alors indiqué : « Dans ce vaste chantier que nous avons engagé et que le président a appelé le pacte de responsabilité, chacun doit prendre ses responsabilités et l'Etat doit donner l'exemple ». Il avait estimé qu’il s'agissait « d'aller encore plus vite et plus fort », dans la réduction des dépenses. Il avait alors évoqué « un effort très important » mais sans « pour autant détruire notre modèle social ».
« Nous allons pendant deux mois autour du président de la République, - à un rythme très élevé, il y aura des réunions à peu près chaque semaine-, examiner l'ensemble des missions de l'Etat et à la fin, dans les deux mois, vous aurez des arbitrages rendus », a affirmé hier le ministre de l'Economie, invité de l'émission Tous politiques de France Inter, Le Parisien, France 24.
« La France est engagée à l'égard de l'Union européenne dans un programme de stabilité, un programme national de réformes, qui doit être transmis vers la mi-avril. Dans ce contexte, nous devons rendre crédibles ces 50 milliards d'euros d'économies, sur ce qu'on appelle le triennal 2015-2016-2017 », a ajouté Pierre Moscovici.
Samedi matin, plusieurs ministres étaient présents autour du président de la République et du Premier ministre : outre le ministre de l’Economie, assistaient également à ce conseil les ministres du Budget, du Travail, de la Santé, de la Fonction publique, de l’Intérieur, de la Défense et de l’Education. Sont-ce d’ailleurs les propos prêtés à ce dernier, et relayés dans la presse, de geler l’avancement et les promotions des fonctionnaires pour contribuer à la réduction de la dépense publique, toujours est-il que le gouvernement a préféré cette fois-ci restreindre sa communication à la suite de ce conseil. Jeudi matin, le Premier ministre avait clairement démenti les propos prêtés à Vincent Peillon.
A l’issue du premier conseil, le 23 janvier dernier, Jean-Marc Ayrault avait alors indiqué : « Dans ce vaste chantier que nous avons engagé et que le président a appelé le pacte de responsabilité, chacun doit prendre ses responsabilités et l'Etat doit donner l'exemple ». Il avait estimé qu’il s'agissait « d'aller encore plus vite et plus fort », dans la réduction des dépenses. Il avait alors évoqué « un effort très important » mais sans « pour autant détruire notre modèle social ».
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